02_ jeudi 15 novembre

Bonjour à tous,

 

Ici, Ouaga, 35°c  le jour, environ 18°c la nuit. Le voyage à été un peu pénible, arrivée à Roissy lundi soir à 22hoo puis attente jusqu'a 4h00 dans un terminal uniquement pourvu de chaises et d'une machine à café. Je suis parmi les premiers et progressivement l'aérogare se remplie. Vers 4h30 j'enregistre mes bagages. En cours de route mon regard se pose sur un vieillard courbé au regard effrayant. Il parait sortit d'un autre monde, comme un paysan africain à qui on aurait simplement enfilé une doudoune et une paire de chaussures avant de l'envoyer en europe. Il est entouré par plusieurs hommes. Lorsqu'il se tourne, je devine un peu qui est cet homme. Il est couvert d'amulettes, au poignet et autour du cou. Sans doute est-ce un marabout qui rentre chez lui, quoi qu'il en soit, son allure inspire le respect. Puis je passe dans la salle d'embarquement. Au contrôle, le policier explique à celui qui me précède qu'il ne peut pas emporter de liquides ni de crèmes dans son bagage à main. L'homme accepte donc de se séparer de son parfum et de quelques pommades, jusqu'a ce que le policier lui indique qu'il ne peut pas non plus transporter son petit flacon contenant un liquide visqueux et noir. Le policier fait mine de prendre la flacon, alors l'homme qui jusque la était très calme se met à hurler, que "non, ça il ne peut pas le laisser, qu'il doit absolument l'emmener ou bien que lui même ne partira pas" finalement après de longues explications l'homme se résignera à faire voyager sa potion dans son bagage à soute.

     Vers 7h30 je m'endors sur une chaise. Heureusement une femme me réveil juste au moment de l'embarquement. L'avion est archi plein. Il nous mènera à Ouagadougou puis continuera son vol jusqu'a Bamako, capitale du Mali. Je me trouve malheureusement côté couloir donc je ne vois pas grand chose. A un moment quand même, une heure avant d'arriver au Burkina, nous survolons un paysage surprenant. A 10 Km de haut on ne distingue aucun détail, uniquement les couleurs. Et là, sur un océan de sable jaune s'étend un long serpent vert couché sur un lit de verdure. Il s'agit du fleuve Niger qui contourne le Burkina par le Nord puis passe au Mali. Traversant des zones désertiques, on distingue clairement les zones cultivées et verdoyantes qui s'étendent tout le long du fleuve mais d'un seul côté. Puis, de façon assez tranchée le lit de verdure s'efface pour redevenir désert. 

A 14hoo française, nous atterrissons paisiblement sur le petit aéroport de Ouagadougou situé en plein centre ville. A la sortie de l'avion la différence de température est telle que je me sens parcourus d'un frisson glacé alors que ma peau rougit subitement et ouvre ses pores. 35°, et moi qui pensait qu'il ne ferait pas plus de 25 ! C'est également la première fois que j'atterris en journée alors que de nuit le corps subit progressivement la montée de la température.  Je passe le contrôle récupère mes bagages puis ne voyant pas mes amis, je me dirige vers le télécentre pour les informer de mon arrivée (ils m'attendaient pour 14 du Burkina, c'est-à-dire 15h00 en France). La suite plus tard.



15/11/2007
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour